Les effets secondaires de la chimio

Contrairement à ce que l'on peut imaginer la chimio animale est beaucoup plus facile à vivre, pour le chien et pour le maître, que la chimio humaine.

Pendant :
Nous avons la chance d'avoir un chien qui n'est pas du tout stressé par les visites chez le véto et qui les prend pour une occasion de plus de se faire papouiller. La prise de sang dure quelques secondes mais c'est pour la perfusion de chimio qu'il faut maintenir son chien calme en lui parlant et en détournant son attention par des caresses ou des gratouilles. Il doit quand même rester sans bouger 10mn avec un cathéter planté dans une patte. Un peu de patience donc...

Après :
Normalement rien de méchant. Le risque, comme pour les humains, c'est une diarrhée et des vomissements. Klark a eu une fois des selles sanglantes qui sont revenues à la normale avec du Smecta. Je ne saurai trop vous conseiller d'en donner à votre chien 1 sachet le lendemain et le surlendemain de la chimio, en prévention. De diminuer son alimentation, voire de lui donner du riz à la place des croquettes. Ou encore d'observer une journée de diète + Smecta s'il a la diarrhée.
Toutefois, si la gastro prend trop d'ampleur et qu'il vous semble abattu surtout emmenez-le chez le véto ! La chimio les affaiblissant, la gastro peut vite prendre une ampleur inquiétante. C'est ce qui est arrivé récemment à Klark (après 9 mois sans problème) : résultat, hospitalisation de 3 jours et grosse frayeur.
Dans la semaine qui suit la chimio,  les défenses immunitaires chutent.  Il vaut donc mieux veiller à ce que votre chien ne prenne pas froid, ne mange pas n'importe quoi dans la rue, ne se fasse pas de blessure...

Sur la durée :
La cortisone les fait beaucoup boire, Klark nous a réveillé quelques fois au début en pleine nuit pour aller faire pipi mais cela c'est calmé. Par contre, ils deviennent affamés et mangeraient n'importe quoi en quantité astronomique. Attention car la cortisone fait également grossir et ils peuvent vraiment avaler n'importe quoi !
Contrairement aux humains, les chiens ne perdraient pas leurs poils. Dans le cas de Klark, ce n'est pas tout à fait vrai car ses poils n'ont jamais repoussé là où il avait été rasé pour ses divers examens. Mais bon, le bull-terrier blanc est un peu fragile de ce côté-là. Aujourd'hui, il ressemble un peu à un dalmatien (les bull-terriers ont plein de tâches noires sur le corps)... ou à un cochon.