Mauvaise et bonne nouvelle
En faisant une petite recherche, je viens de trouver un article intéressant qui révèle malheureusement que : Les lymphomes et les plasmocytomes
représentent 85 % des tumeurs lymphoïdes du chien. Ils occupent la
sixième place, par ordre de fréquence, des cancers de cette espèce et
constituent, de ce fait, le troisième motif de consultation en clinique
oncologique canine. Mais que heureusement : Des progrès considérables ont été réalisés au cours
des deux ou trois dernières décennies dans la pratique clinique de ces
tumeurs. La démarche du diagnostic clinique est désormais codifiée.
Cool. Après ça se corse un peu : L'établissement du pronostic s'appuie sur des critères cliniques,
biochimiques et histopathologiques de mieux en mieux validés. Et là, faut être véto mais on comprend qu'il y a de l'espoir : La
recherche anatomopathologique, utilisant désormais couramment l'analyse
immunophénotypique des cellules lymphomateuses, s'efforce de proposer
des classifications mieux adaptées aux différents types évolutifs de
ces cancers. Les traitements, enfin, dont les résultats sont exprimés
en fréquence des rémissions complètes et en allongement du temps de
survie, vont également s'améliorant. Il est prévisible que, par
l'analyse plus large et plus rigoureuse des résultats obtenus en
clinique oncologique canine, la maîtrise de ces tumeurs ira encore en
s'améliorant dans les années à venir.
Bon OK, ça ne nous apprend rien de nouveau mais il faut bien se dire que comme la recherche humaine avance, la recherche canine aussi ! En tout cas, encore une fois, je milite pour que les maîtres (s')offrent ce sursis de quelques mois à leur chien. Bien sûr quand l'avancée du lymphome le permet. Un chien cancéreux, n'est pas forcément un chien malade.